Quelque chose se détache du port

Alain Farah

Finaliste au prix Émile-Nelligan 2004


Avec une postface de l’auteur:
«Tout ce qui monte redescend»

Quelque chose se détache du port se déplace à travers les expériences, souvenirs et obsessions du narrateur et les transforme en quelque chose qui, sous l’action d’un métabolisme voué au dérèglement et à l’invention, trouble joyeusement ce qui dans le passé fige la vie présente. Ce parcours prend diverses formes: aphorismes autistes, récits éclair et disjoints, spéculation, littéralité, lyrisme saboté où le je s’emporte et s’égare. Au long d’une enquête sur ce qu’écrire déplace pour faire aller mieux, le narrateur va par glissements, par vagues analogiques, par dérives hors de soi, hors du pathos et des maux, mû par le démon du rébus et de la dérobade. Pas de grande prose, pas de bonne poésie ici. Plutôt, quelques notes maniaques en vue d’une petite santé, quelques pages de ce qui sera au besoin carnet d’ordonnances ou journal de bord. Aux sirènes de la révélation et du silence poétiques, cet art mineur préfère les métaphores du traitement, du troc, du passage et du leurre.

Quelque chose se détache du port a été finaliste
au prix Émile-Nelligan en 2004.

Autres éditions de ce livre

Poche

  • Écho Poésie, 2018, 88 p.
  • 10,8 × 17,8 cm
  • 9,95$
  • 7,00
  • 9782896983728

Broché

  • Série QR, 2004, 80 p.
  • 14 × 20,3 cm
  • Épuisé